La boisson qui rend ivre les hommes du régime en place se nomme la foule. D’ailleurs dans leur pêche aux voix, ils ne cherchent qu’à coopter ceux qui crient sous tous les toits en détenir un nombre considérable. En plus clair, leur tête de fil, Macky Sall, pour ne pas le nommer, est très versé aujourd’hui à détacher les sénégalais d’avec leur dignité, par le mécanisme de la transhumance, rien que pour avoir un second mandat dès le premier tour au soir du 24 Février 2019. Cela l’obsède de nuit comme de jour.
En recevant l’actuel maire des Parcelles Assainies, Moussa Sy, qui a tourné le dos à Khalifa Sall, en ces moments de dures épreuves, Macky Sall prouve que les résultats obtenus par BBY lors des législatives étaient truqués. Force reste à croire que Moussa Sy posait un sérieux problème à ses poulains Mbaye Ndiaye et Amadou Bâ. Et avec ce ralliement, énième du genre, le Président promet de dérouler le pavage pour les Parcelles Assainies et le financement rapide (DER) aux femmes. Alors, cela prouve encore en toute logique, que le dossier de Khalifa Sall est purement politique. Loin de tout commentaire, la transhumance est le seul levier qui puisse permettre à un sénégalais de s’épanouir correctement dans ce système du « Macky ».
Parlons des foules, cette drogue qui pousse à l’excitation et aux folies les plus indescriptibles. En 2000, Abdou Diouf avait rassemblé 600.000 personnes au Stade Iba Diop, en 2012, Wade avait doublé ce chiffre, et pourtant ils ont tous les deux été battus à plate couture. En cette veille d’élection si cruciale, Macky Sall sera le 01 Décembre dans une des places de Dakar avec le triple de ce que Wade a dû réunir comme foule devant le domicile de Cheikh Béthio Thioune, le dernier voile va-t-il s’abattre devant lui, en guise d’une chute et d’une probable nouvelle alternance? À méditer…
La rédaction