Les Préparatifs
Vous savez, il faut le reconnaître, l’année 2018 est une année de compétitions internationales. Et c’est extrêmement difficile pour le ministère des Sports. Si vous faites une bonne lecture, toutes les disciplines sont au plan international. Et qu’il n’y a que quelques fédérations qui peuvent aider un peu. Tout est supporté par l’Etat du Sénégal, à travers le ministère des Sports.
Ce qui peut être difficile dans la prise en charge. Mais, avec une bonne planification, comme on le fait avec la Fédération de football et beaucoup de fédérations, nous sommes en train de trouver ce qu’il faut pour ces matchs se jouent normalement à Dakar et à Khartoum. Sachez qu’on ne peut pas faire moins. Nous y sommes difficilement. Mais il faut qu’on y arrive. C’est pourquoi je dis toujours que je ne suis de ceux qu’il n’y aura plus de problèmes dans la prise en charge des équipes nationales. Parce que si l’Etat doit tout faire, avec le système de décaissement, il peut y avoir des retards.
Cela ne veut pas dire qu’on va diminuer le nombre de conditions possibles ou faire en sorte que toutes les conditions ne soient pas réunies. Non, on va le faire. Mais il peut avoir des décalages dans la prise en charge. Donc, il faudrait qu’avec beaucoup d’intelligence que les fédérations travaillent avec le ministère des Sports pour qu’il n’y ait pas de décalage.
Le vol spécial pour rallier Khartoum
« On est en train d’y travailler, parce que ça fait partie de nos réflexions. Je ne vais pas vous donner une réponse définitive. Jouer à Dakar, le samedi (13) et jouer à Khartoum, le mardi (16), si on ne se bat pour avoir ce vol spécial, ce sera difficile. Les années précédentes, quand il n’y a pas ces difficultés, ces tensions financières, j’avançais qu’il y avait toujours un vol spécial. Mais on est en train d’y travailler. Et d’ici mardi ou mercredi, on pourra donner une réponse définitive par rapport à ce vol spécial, qui à mon avis, même si on ne devait pas l’avoir, je suis convaincu que c’est une nécessité. »
Etat d’avancement de la pelouse du stade LSS
« J’ai vu dans un journal, avant-hier (mardi dernier) nous montrant des images très anciennes de la pelouse de Léopold Senghor, pour nous dire que c’est un champ de patates. Or, aujourd’hui, celui qui va à Léopold Senghor saura qu’on a une meilleure pelouse que celle qu’on en 2014, quand on recevait l’Egypte. Et c’est un paradoxe. Quand on joue à Madagascar, avec ce qu’on a vu, on doit savoir qu’on a de meilleures conditions au Sénégal. Moi je suis de ceux disent, ayons meilleur ce qu’on a, mais valorisons ça. Le Sénégal n’est pas un pays où on souffre de conditions de jeu. Dans plusieurs pays, on ne peut pas offrir les conditions garanties à Léopold Senghor. Dans les autres journaux africains, on ne voit pas ces tirs groupés. Parce qu’en réalité, ceux qui le font, attaquent l’Etat et non le ministère des Sports. Nous appartenons à tous au Sénégal. Je ne dis pas qu’on a la meilleure pelouse d’Afrique. Mais on n’a pas la plus mauvaise aussi. Nous nous sommes battus pour sauver cette pelouse-là, qui souffrait du manque d’eau à Dakar. Mais qu’on a fait une opération coup de poing, le problème a été réglé. Battons-nous pour notre pays et restons positifs. C’est ma ligne de conduite, le patriotisme, l’engagement total, le travail intelligent avec tous les partenaires du pays. Et Dieu nous accompagne, parce que depuis 2014, les résultats suivent. On va vers une grande conférence, où on mettra sur la table, tous nos résultats sportifs, tout ce qu’on a gagné comme expérience. Evidemment, s’il y a des ratés, on les mettra sur la table. »
IGFM