Dakarmidi – Le paysage politique sénégalais peut-être décrit par une seule expression: le statu quo. Des « indépendances » à nos jours, entre création de slogans et promotion de concepts rêveurs tels que « renouveau », « alternance », « chemin du changement » ou « émergence », l’arène politique sénégalaise est peuplée d’acteurs qui semblent avoir un dénominateur commun : véreux, parfois vieux, avides de pouvoir, malhonnêtes et « malins ». Mieux, il est devenu évident que la seule différence entre le Président Léopold Sédar Senghor – bien-aimé de la France – et le Président Macky Sall est que ce dernier est né après les « indépendances ».
Macky Sall ne cache plus sa soumission au colonisateur, se dédisant sur la Politique Étrangère développée dans son programme « Yonou Yokkute » et qui prônait « la mise au point de partenariats innovants et adaptés à nos intérêts nationaux avec nos différents amis (France, UE, USA, pays émergents) ». Quoi de plus dégradant, pour l’Afrique et son histoire, que de louer le geste « noble » du colonisateur et ses succulents desserts !
Ce sketch fataliste de la vie politique, j’en suis persuadé, traduit le sentiment de beaucoup de sénégalaises et de sénégalais. En effet, l’œuvre de Macky Sall est achevé: décrédibilisation des pouvoirs législatif et judiciaire, violation de la sacralité de la Constitution, fragilisation des traditions républicaines, expropriation des ressources économiques, promotion du népotisme, etc. À ce tableau peu enviable, s’ajoutent des pratiques aux relents dictatoriaux : emprisonnement d’adversaires politiques, restriction de la liberté d’expression et utilisation des ressources de l’État au service de sa formation politique. Macky Sall, qui a fini de montrer ses limites d’homme d’État et d’homme de dialogue, gouverne par la peur et tient sous ses bras l’administration de la justice. Pire, il s’est entouré de vieux requins de l’ancienne classe politique et se permet d’acheter le soutien (ou la dignité) d’hommes politiques rejetés par la conscience collective, et qui ne vivent que de la transhumance et du clientélisme politique.
Dans cet environnement politique toxique, partisan, inondé de discours recyclés et de politiciens de métier, un leader sort du lot : pur produit de l’école sénégalaise, serviteur de l’administration publique, député du peuple, patriote et panafricaniste. Ce portrait du leader politique conscient des enjeux de l’heure décrit parfaitement Ousmane Sonko. Cette figure politique en ascension, Président de PASTEF, incarne les trois éléments fondamentaux d’un citoyen modèle et utile : la connaissance, le travail et les valeurs.
Un Homme de service
Le parcours du jeune étudiant est, sans aucun doute, brillant et riche en enseignements. De Saint-Louis à Dakar, en passant par Thiès, la journée estudiantine de Ousmane est typique de celle du jeune sénégalais ordinaire, espoir de toute une famille. L’excellence et la détermination de Ousmane l’ont conduites aux portes de l’École Nationale d’Administration, où il obtint son diplôme dans la section « Impôts et Domaines ». Sa passion pour le service et ses compétences l’ont conduites à la Direction Générale des Impôts et Domaines (DGID) où il exerçât pendant plusieurs années. Le sens de l’engagement et du leadership a poussé Ousmane à créer le Syndicat Autonome des Agents des Impôts et Domaines. Nul besoin de mentionner que son travail à la tête du syndicat a conduit à l’amélioration des conditions de travail des agents de la DGID. L’intransigeance de Ousmane sur ses valeurs, son activisme au service du Sénégal et son honnêteté ont conduit à sa radiation par un Président de la République qui s’est plus servi de la fonction publique qu’il ne l’a servi. Heureusement, l’exemplarité du parcours de Ousmane Sonko a éclipsé la petitesse du geste de Macky Sall aux yeux des sénégalais honnêtes et épris de justice.
Le patriotisme : socle d’une offre politique
Mark Twain a écrit que « le patriotisme signifie supporter sa nation tout le temps et son gouvernement quand il le mérite ». Cette phrase traduit le profond sens du combat de Ousmane Sonko, basé sur la simple idée que le patriotisme exclut toute loyauté à une personne ou un gouvernement; la loyauté est à la nation et à ses idéaux. L’offre politique de PASTEF, fondée sur le patriotisme, est centrée autour de trois principes : la nécessité de « démarchandiser » la politique, la nécessité de trouver de nouvelles voies de développement économique et social et la nécessité de redéfinir le contrat sociétal qui lie les sénégalais. Ces trois piliers de « l’offre PASTEF», éclairés par la flamme du patriotisme, sont les garants du développement économique et social du Sénégal, la défense des intérêts nationaux et la sauvegarde des valeurs sacro-saintes qui constituent le ciment social de notre chère nation.
La toute dernière production intellectuelle de Ousmane Sonko, « Solutions, pour un Sénégal nouveau », marque l’ère de la « politique autrement » au Sénégal. En effet, la publication de ce livre inédit suscite, au-delà de son contenu, deux enseignements importants. Le premier est relatif à la vision du leader politique. En se démarquant des pratiques du politicien de métier qui entretient le flou sur son offre politique, Ousmane expose sa vision du Sénégal d’aujourd’hui et de demain, des hommes et des femmes, des jeunes et des vieux de toutes les contrées du pays. Le second enseignement est relatif à la qualité de l’homme politique engagé, qui a le courage de ses idées et qui présente ses « Solutions » à qui veut lui prêter une oreille attentive.
Ousmane Sonko est le symbole d’une révolution tranquille, portée par les hommes et les femmes d’un pays qui a soif d’un nouveau type de leadership. Ousmane porte les aspirations des jeunes sénégalais qui ne demandent qu’une opportunité pour servir leur pays. Le Président de PASTEF, ce patriote, porte l’espoir d’un peuple qui veut voir ses intérêts protégés face à des partenaires internationaux impitoyables. Ousmane, ce père de famille, porte les rêves des enfants qui méritent de vivre dans un pays sensible à leur droit à une éducation de qualité et à un environnement sain et protecteur. Ousmane, cet homme de service, porte la voie des honnêtes citoyens qui ne connaissent que le travail et qui souhaitent qu’il soit élevé au rang de valeur.
Chères citoyennes et chers citoyens, le Sénégal que propose Ousmane Sonko est un Sénégal d’opportunités, de valeurs, de paix et de dialogue. Notre cher pays, vu sous le prisme du « projet PASTEF », est un paradis de possibilités et de solutions; l’émergence n’y est point un mythe, maquillé par un chiffre magique (7%), mais bien une réalité vécue par tous les citoyens. Le Sénégal que Sonko veut construire tient ses leaders responsables de leurs discours et promesses politiques. La « réalité du pouvoir », dans le Sénégal dont rêve Ousmane et les citoyens, n’est qu’un prétexte utilisé par des hommes politiques malhonnêtes et incapables d’assumer la lourdeur de la tâche d’homme d’État. Enfin, le Sénégal que prône Ousmane « gouverne avec le peuple » et regorge de leaders qui portent les intérêts de notre nation auprès de tous nos partenaires. Quoi de plus symbolique que cette déclaration, revigorante et transcendante, qui a cristallisé beaucoup d’attention : « nous ne sommes pas contre la France, mais nous sommes POUR le Sénégal ».
Chères citoyennes et chers citoyens, le choix de Ousmane Sonko est le choix du patriote.
Mamadou Yauck
PASTEF Canada
La rédaction