Dakarmidi – Les quotidiens de ce lundi 13 août 2018 traitent divers sujets notamment la disparition de l’économiste franco-égyptien, Samir Amin.
« La détérioration des termes de l’échange » écrit à sa Une le journal Le Quotidien pour expliquer à ses lecteurs « les dérapages verbaux dans l’espace public ».
« Les gros mots de l’espace public » note Le Quotidien, faisant relever qu’ »insultes, attaques personnelles, l’espace public se vide des débats contradictoires et scientifiques. Syndicalistes, politiques, sportifs et autres acteurs versent aujourd’hui dans cette pratique qui détourne l’opinion de l’essentiel ».
Sud Quotidien, un peu dans la même veine, fait lire que « l’opposition vilipende Macky » lors d’une « marche du front de résistance nationale (FRN) à Pikine et à Guédiawaye ».
« La marche autorisée du Front de résistance nationale (FRN) s’est tenue sous bonne escorte des forces de l’ordre dans la banlieue dakaroise hier, dimanche 12 août. Tous les ténors de l’opposition ou leurs lieutenants, ont fait le déplacement pour sonner la mobilisation qui a connu une grande réussite. Une occasion saisie par l’opposition pour brocarder Macky Sall et son régime » narre le reporter de Sud Quotidien.
L’Observateur lui croit savoir que « l’APR (est) en lambeaux » à cause d’une guerre d’égo et de positionnement. Le journal informe que « ABC lâche Macky ». Et le médiateur de la République lui-même souligne, dans un entretien avec le quotidien de la Médina : « Rien ne fait obstacle à ma candidature », s’entend à l’élection présidentielle de février 2019.
Pendant ce temps, l’As renseigne que « Tanor rompt le silence » en parlant, en pages intérieures, du Parti socialiste, de la présidentielle de février prochain, de l’affaire Khalifa Sall, etc.
Préférant parler d’un tout autre sujet, Le Soleil retient que « 84 000 ha emblavés en Casamance » pour le riz pluvial. Le quotidien de Hann, plus explicite, écrit que « le sud du Sénégal n’a pas failli à sa réputation de bastion de la culture du riz. Cette année, selon les données recueillies sur place, 84000 hectares ont été emblavés dans les plateaux et vallées de la Casamance dont 4000 hectares dans le bassin de l’Anambé ».
Mais l’information nécrologique qui a été relayée par pratiquement tous les quotidiens est celle-là sur le décès survenu dimanche à Paris (France) du professeur Samir Amin.
« C’est via les réseaux sociaux, précisément par un post de Chérif Salif Sy, que nous avons appris le décès du Pr Samir Amin » indique Le Soleil, poursuivant que « Samir a été évacué de Dakar pour Paris le 31 juillet, afin d’être hospitalisé. Samedi, il a pu quitter l’hôpital pour revenir dans sa maison où il est resté une heure durant laquelle il a discuté un bout de temps avec son épouse et des amis ! Il est ensuite reparti à l’hôpital où il est décédé, ce dimanche 12 août, à 16 heures 18 minutes ».
« L’Afrique et le Tiers monde perdent un pharaon de l’économie » (Le Temoin) ; « Samir, paix à ton âme, Amin ! » écrit Le Quotidien, priant après le décès de l’économiste altermondialiste ; « L’Afrique perd une voix » dixit Enquête. « Samir Amin est mort hier, à 85 ans, l’économiste tire sa révérence » lit-on dans Walfquotidien.
La rédaction