Les unités industrielles artisanales de Touba (Diourbel) sont fonctionnelles depuis la signature du protocole d’accord par les acteurs de la chaîne de valeur arachide pour la bonne commercialisation de la production nationale, a indiqué, vendredi, le ministre du Commerce, de la Consommation, du Secteur informel et des PME, Alioune Sarr.
« Depuis le mois de novembre, les unités industrielles artisanales sont en train de fonctionner à Touba. C’est plus de vingt-quatre mille personnes qui y travaillent tous les jours », a-t-il dit, rapportant les propos du maire de la ville.
Alioune Sarr a visité trois unités industrielles implantées dans la ville sainte (un à Madiyana et les deux autres à héliport) dans le cadre de la mise en œuvre du protocole signé le 13 mars 2018. Lequel accord a été signé par la SONACOS, le CAIT, le FKS et le Regroupement des acteurs du secteur de l’industrie et l’agroalimentaire de Touba (RASIAT).
Le protocole d’accord a pour objet de promouvoir la bonne commercialisation de la production nationale d’huiles brutes et raffinées d’arachide. Selon le ministre, « dans cette plateforme nous avions eu donc un engagement du RASIAT pour pouvoir triturer et livrer aux industries des huiles ».
Le ministre du Commerce dit avoir constater lors de cette visite que « cet engagement est mise en oeuvre de manière effective et avec satisfaction ».
Dans cet accord liant la Société nationale des oléagineux du Sénégal (SONACOS) au RASIAT, le Regroupement livre chaque jour 300 tonnes d’huile à la première société nommée.
« Nous avons pris la décision que les formats d’huile de 250 ml à 5 litres soient maintenant consacrés à l’huile d’arachide. Nous avons aussi pris la décision que les quotas d’importation seront également adossés à l’achat effectif d’huile d’arachide », a-t-il souligné.
A l’en croire, « c’est un impératif que les importateurs d’huile puissent participer à l’effort du développement national ».
Le ministre a par ailleurs invité les consommateurs sénégalais à porter leur préférence sur l’huile d’arachide qui est, dit-il, « la mieux adaptée au mode de cuisson du pays ».