Entre le préfet de Mbour, Saër Ndao, et les maires, ce n’est plus le parfait amour, encore moins le même langage. Convoqués pour un CDD sur la décision du ministre de la santé qui veut remplacer les comités de santé par des cds (comité de développement sanitaire), presque tous les maires ont brillé par leur absence, ce qui n’a pas été du goût de l’autorité. « On a noté dans beaucoup de réunions que soit ils ne viennent pas, soit ils ne se font pas représenter ou viennent en retard et là ça ne nous permet pas d’accompagner la dynamique de développement. Ce que nous faisons ici, c’est pour l’ensemble des populations et le premier représentant des populations c’est le maire, il doit être présent à toutes les rencontres ou se faire représenter.
Ce qu’on déplore c’est que certains maires fassent la politique de la chaise vide et après viennent vers l’autorité pour avoir des informations, ce qu’on regrette et qu’on ne veut pas. Le lieu de partage de l’information c’est le CDD, alors si vous ne venez pas et que vous voulez avoir des infos nécessaires, ce n’est pas possible. Je pense que c’est une responsabilité qu’ils portent, ils représentent les populations sont ils sont les mandants et à ce titre, ils doivent pouvoir rendre compte aux populations. Quand ils sont convoqués pour des rencontres ou pour des réunions qui traitent de l’intérêt général, ils doivent être présents, c’est une obligation, ce n’est pas une faveur. C’est une obligation d’aller aux rencontres pour pouvoir rendre compte aux populations et dire qu’effectivement j’ai représenté la population « , a martelé Saër Ndao. Revenant sur la raison du remplacement des comités de santé par des cds, le préfet de Mbour a indiqué qu’il y’avait beaucoup de problèmes dans les comités de santé, les organes ne fonctionnant pas normalement…
La Rédaction