Dakarmidi – Divers sujets d’actualité sont au menu de la livraison de mercredi de la presse quotidienne, dont les nombreux cas de noyade répertoriés depuis le 2 juin dernier à Dakar.
« En l’espace de deux mois, 40 personnes ont mortes par noyade sur les plages de Dakar », rapporte le quotidien Vox Populi, citant le colonel Papa Ange Michel Diatta, commandant du Groupement d’incendie et de secours numéro 1 de Dakar de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers.
« Il y a la mort…. et la fête sur la plage de Malibu à Guédiawaye », une commune de la grande banlieue dakaroise où cinq corps sans vie ont été repêchés « ces derniers jours », rapporte le même journal.
Malgré tout, « des centaines d’autres jeunes » continuent de fréquenter cette place en cette période de vacances. « Et rien ne présage de la fin du décompte macabre, vu le flux immense », écrit Vox Populi.
Aussi le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye appelle-t-il les populations à ne pas aller sur les plages interdites à la baignade, dans des propos relayés par le journal Le Quotidien.
Le quotidien Le Soleil s’intéresse à la question de l’alimentation en eau potable, une question cruciale au regard de la pénurie notée ces dernières semaines à Dakar notamment. « D’une capacité de production de 15.000M3/j », ces 5 forages mis en service à Bayakh devraient contribuer au renforcement de l’alimentation en eau de la capitale sénégalaise, selon le journal.
Le Soleil, citant le Premier ministre Mahammed Dionne, signale par ailleurs que « plus de 500 milliards de francs CFA (ont été) mobilisés de 2013 à 2018 », dans le cadre du financement du secteur de l’hydraulique.
« Bientôt, la pénurie d’eau sera un mauvais souvenir », promet le chef de l’Etat dans une interview accordée au quotidien L’As, entretien dans lequel Macky Sall aborde plusieurs autres sujets d’actualité.
Le journal Le Quotidien ouvre sur la politique et la question du parrainage électoral. Il titre ainsi : « Les candidats pistent leurs parrains », en perspective de la présidentielle de février prochain.
« Il y a la pré-campagne et la campagne de la présidentielle. Il y a aussi la pré-campagne et la campagne du parrainage des candidatures. Nombre de prétendants au fauteuil présidentiel n’ont pas attendu l’officialisation de la quête de signatures et le formulaire pour se lancer à la pêche aux parrains », constate le journal.
A ce sujet, Me Alioune Badara Cissé, dont on dit qu’il s’apprêterait à démissionner de la médiature pour préparer sa candidature à la présidentielle, se dit « bien en place et à sa place », coupant court aux « rumeurs persistantes », dans les colonnes de Source A.
Walfquotidien parle de la transhumance politique un phénomène qu’il qualifie de « vaccin politique contre les poursuites judiciaires’’, sous l’actuel régime.
’’Ils ont obtenu un non-lieu pour avoir rallié l’APR’’, l’Alliance pour la République, le parti présidentiel. Ils viennent chercher l’immunité à l’APR parce qu’épinglés par des rapports d’audit des corps de contrôle de l’Etat’’, écrit le journal.
’’Sous le régime de Macky Sall, la transhumance politique est un vaccin contre les poursuites judiciaires. Nombre de personnes en conflit avec la loi qui ont accepté de rallier le camp présidentiel ont été blanchis par la justice. La liste est longue. Très longue même’’.
L’Observateur, pas si éloigné de ces sujets et notamment de la politique, estime que plusieurs projets du Plan Sénégal émergent (PSE) sont « encore en attente », un constat qui lui permet de mieux souligner les « tops et flops » de cette initiative publique condensant les projets de développement du Sénégal à court, moyen et long terme.
« Lancé en 2014, le Plan Sénégal émergent (PSE) arrive au terme de sa première phase. 27 projets phares et 17 réformes devraient être mis en œuvre, à travers notamment le Plan d’actions prioritaires (PAP) 2014-2018 », relève L’Observateur, dressant le bilan du PSE, à l’heure où la seconde phase (2019-2023) s’apprête à être lancée.
Enquête s’intéresse « en profondeur » au « daara de Coki », une école coranique réputée de la région de Louga, au nord-ouest du Sénégal, qui « compte aujourd’hui 4191 pensionnaires, tous logés, nourris, vêtus, mais surtout éduqués selon les préceptes de l’islam ».
Le journal, décortiquant les raisons de cette « success-story », parle d’un taux de réussite de 94,44% eu Bac, 100% au BFEM franco-arabe et plus de 99% au premier tour du BFEM général.
’’Référence au Sénégal dans le domaine de l’enseignement coranique, le daara de Coki continue, près de 80 ans après sa création, à rayonner dans le pays et jusqu’en Sierra-Leone et au Libéria’’, note Enquête.
La rédaction