Chers Présidents,
En ma qualité de leader politique, très engagé pour la paix dans mon pays et pour l’épanouissement de ses populations, j’ai décidé de vous parler. Est-il d’ailleurs facile de convaincre un ancien Chef d’Etat dont le fils fut emprisonné et aujourd’hui, juridiquement, privé de tous ses droits civiques? Me sera-t-il facile de m’adresser au Président Macky Sall, dont le nom est en permanence sali par ses adversaires, ces derniers, prétextant la vitalité de notre démocratie, cherchent par tous les moyens à l’éjecter de son fauteuil présidentiel?
Deux questions qui ont leur sens que si elles ne tirent pas sur les lignes illégales de l’égo. J’ai entendu dire que le dépassement était une force chevillée à la grandeur, à la générosité et à l’intérêt général. Et c’est cette unique raison qui fait que Wade et Macky doivent ouvrir ce grand boulevard de la paix, dont le peuple a défini depuis la crise de 1968, les contours. Ces retrouvailles politiques seront la solution au problème social, politique et économique.
Wade ne portera jamais ni la candidature de Idrissa Seck, ni celle d’Abdoul Mbaye, encore moins celle de Khalifa Sall. Les raisons sont d’ordre idéologique, historique et éthique, j’en suis convaincu.
Déja au lendemain de la transmission du flambeau au President Macky Sall par la volonté des urnes, l’ancien Président Abdoulaye Wade de sa retaite à Versailles lancera son livre intitulé: « La Reconstruction de la grande famille libérale en 2013 ».
En guise de réponse, de cet appel du pied du père fondateur du liberalisme sénégalais, Macky Sall « l’héritier désigné » répondra par le dialogue et l’ouverture. In fine, rien ne pourra altérer ces retrouvailles qui peuvent être perçues comme un mal nécessaire.
Aujourd’hui, rien ni personne ne doit être une entrave à cette fusion dont l’unique caractère est de fournir un nouveau souffle d’espoir au peuple sénégalais, qui en a tant besoin, il le quémande d’ailleurs à son élite. J’en appelle donc à poursuivre cette réflexion, et aux amis du PDS qui sont restés dans le navire, soucieux de sa survie, mettez de grâce un accent pointu à ces « retrouvailles fusionnelles ».
Certes, la tension avait divisé la famille libérale, chacun avait reçu des coups, de Macky Sall à Karim Wade. Mais le temps de la table rase n’est pas le temps des agitations. Les graines de la paix proviennent toujours des semences de la guerre, disait l’autre. Les querelles obstruent l’avenir et nous empêchent malheureusement de planter l’arbre de l’espoir.
Alors, il est temps d’aller vers la décrispation, seul levier qui puisse faire éclore une vraie émergence dans le prochain quinquennat que tous incarneront sous l’impulsion généreuse de notre frère Macky Sall.
Abdoulaye Mamadou Guissé
Président MCSS/Fulla ak Fayda