Serigne Modou Kara Mbacké Noreyni s’est activé il y a 24 heures en demandant au Président Macky Sall d’user de sa clémence pour faire revenir Karim Wade au Sénégal afin que ce dernier puisse participer aux élections prévues en Février 2019. Au même moment, le leader de Manko Wattu Senegal, Ousmane Faye, pour ne pas le nommer, a demandé, en marge du Magal de Serigne Abdoul Ahad Mbacké (rta) que Wade fils soit extradé vers le Sénégal afin que sa contrainte par corps soit mise en exécution.
Tout cet agissement est survenu ce week-end, après que toute la semaine ait été consacrée à une polémique autour de sa radiation sur les listes électorales. Pour Ousmane Faye, Karim Wade est un délinquant financier qui mérite que de lourdes sanctions lui soient infligées. Tandis que pour Serigne Modou Kara, Wade fils doit être pardonné afin qu’il puisse rentrer sans être inquiété.
Pour Idrissa Seck, il faut urgemment desser une chaîne de solidarité africaine pour que Karim Wade puisse rembourser sa dette, montant qu’il doit au peuple sénégalais et qui s’élève à 138 milliards de francs CFA. Alors, dans une suite logique, serait-il encore normal de douter de la culpabilité du candidat du Pds de tout ce qu’on lui reproche, et ceci d’ailleurs, sous un autre angle, confirmerait que la CREI, cette juridiction spéciale est en conformité avec les juridictions du pays et que son jugement ne peut souffrir d’aucune équivoque. Alors Karim Wade est-il tombé dans son propre piège, ou savait il depuis lors qu’il ne serait pas candidat comme l’avaient si bien annoncé Abdoulaye Mamadou Guissé et Farba Senghor depuis déjà un an?
Tout compte fait, le fils du Pape du Sopi ne semble pas encore trouver la solution miracle qui puisse le sortir définitivement de cette pénombre. Tout le PDS reste suspendu à sa venue, à la validation de sa candidature, encore que lui-même accepte de son gré de fouler le tarmac de l’aéroport Blaise Diagne, le rêve se poursuit …
La rédaction