Dakarmidi – Ces mots sont de la responsable libérale Nafi Diallo, membre du comité directeur du Parti Démocratique Sénégalais. Mangez, buvez, dormez, l’heure du vrai combat est presque arrivé, selon notre propre calendrier, dixit Mme Diallo, très remontée contre le camp au pouvoir. La dame est allée même jusqu’à comparer cette situation à celle qui avait opposé Wade à Diouf avant 2000.
Le rejet de Karim Wade sur les listes électorales est une pilule que ne compte pas avaler la bande à Omar Sarr. Le planning est clair, ce mardi déjà, il y aura une réunion de réplique à la permanence Omar Badji et s’en suivra une série de manifestations ici comme dans la Diaspora pour dénoncer ce qu’il est convenu d’appeler un complot d’Etat. Et pourtant selon nos sources, loin de l’excitation des militants, et des consignes qu’ils attendent, de grandes tractations sont menées entre le Pape du Sopi et le tombeur de son fils mais à fil décousu.
La température de la politique au Sénégal monte, normal, toujours à l’approche des échéances électorales, de surcroît la plus importante du pays, la rencontre d’un homme avec son peuple. Karim Wade prendra-t-il courageusement la responsabilité de rebrousser chemin, aura-t-il le courage de son père, Abdoulaye Wade, ou du lion de Thiès, le libéral Boubacar Sall ou encore l’endurance de ses sympathisants qui ont pendant tous ses déboires, bravé chaleur, calomnie, injure et crise familiale pour demeurer à ses côtés.
Ne serait-ce que pour eux, Karim Meissa Wade doit avoir un autre comportement, digne d’un fier guerrier, et s’éloigner de fait au rôle d’administrateur qu’il occupe à Watsup sur une centaine de groupes.
La rédaction