Dakarmidi – 40 professionnels du secteur paramédical en nutrition pédiatrique ont bénéficié, du 14 au 15 mai dernier, d’une formation médicale continue visant à développer leurs connaissances dans le domaine de la nutrition pédiatrique.
Cette session du Cours africain de nutrition pédiatrique (CANUP) est l’une des activités phares implémentées dans le cadre du partenariat entre le ministère de la Santé et de l’Action sociale et l’Institution Nestlé nutrition Afrique, selon un communiqué de Nestlé Sénégal.
La formation a été axée sur des modules du programme postuniversitaire de nutrition pédiatrique de l’École de médecine de l’Université de Boston aux Etats-Unis, qui a été spécialement adapté au contexte médical de l’Afrique sub-saharienne, note la source.
Elle ajoute « parmi les thématiques abordées, les connaissances de base en nutrition de l’enfant, l’importance de l’allaitement maternel, les troubles gastro-intestinaux, l’obésité pédiatrique, les besoins nutritionnels du prématuré, ainsi que l’alimentation du nouveau-né en milieu hospitalier ».
Selon l’aps, le programme a aussi couvert les questions relatives à la diversification alimentaire, aux carences en micronutriments et la gestion de la malnutrition sévère.
Le texte souligne qu’ »au Sénégal le taux de prévalence de la malnutrition est en moyenne de 17%, et la malnutrition chronique touche 15.5% des enfants de 0 à 59 mois. La Cellule de lutte contre la malnutrition se fixe comme objectif d’éradiquer la malnutrition chronique d’ici 10 ans ».
A ce titre, relève-t-il, cette formation de l’Institut Nestlé nutrition Afrique se présente comme une « solution concrète » permettant de contribuer de manière significative à la lutte contre la malnutrition au Sénégal.
« Cette formation est venue à son heure, car la santé mère enfant est une des priorités du ministère de la Santé et de l’Action sociale », a estimé Maïmouna Diakhaté Baldé, chef du service des soins infirmiers de l’Hôpital pédiatrique de Diamniadio. « Elle nous a permis de consolider les acquis et surtout de bénéficier de mises à jour que je restituerai aux autres infirmiers et paramédicaux de ma structure », a-t-elle ajouté.
Pour Ndèye Yacine Diop, du Centre de Santé Philippe Maguilène Senghor, « la prise en charge des prématurés me posait un réel problème. Grâce à cette formation, je suis mieux outillée et adopterai les acquis ».
La rédaction