Dakarmidi – Une journée regroupant acteurs des médias, acteurs étatiques et non étatiques, sera organisée mardi 15 mai 2018 par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA),dans le but « d’enrichir les débats sur les moyens d’une meilleure protection du jeune public dans les contenus audiovisuels ».
Selon un communiqué, cette journée prévue à la Maison de la presse, va regrouper « titulaires d’une autorisation de diffusion radio et télévision, acteurs étatiques et non étatiques susceptibles d’enrichir les débats sur les moyens d’une meilleure protection du jeune public dans les contenus audiovisuels ».
« Ce sera le début de larges concertations sous différentes formes avec de larges secteurs de la société, les familles notamment. Il s’agit ici de réfléchir » à la mise en place d’un « dispositif cohérent, simple et facile à comprendre, pour une masse majoritairement non alphabétisée en langue officielle, pour une protection adaptée à la cible », ajoute le communiqué.
Le CNRA fait valoir qu’au Sénégal, il « n’est pas toujours tenu compte de la sensibilité des cibles pour le choix des périodes et heures de diffusion des contenus ».
« La recherche d’originalité, mais surtout la course à l’audience, pousse des diffuseurs à des pratiques qui les éloignent de leurs engagements consignés dans le cahier des charges applicable au titulaire d’une autorisation de diffusion de programmes de télévision privée de droit sénégalais », soutient le régulateur dans son communiqué.
« Se pose donc la question du respect de la signalétique pour le choix le plus indiqué des plages horaires de diffusion et de l’avertissement préalable du public, la mise en place d’une commission de visionnage qui doit recommander à la direction de la chaîne une classification des programmes ».
D’après l’aps, le communiqué évoque également « la question de la classification des programmes par l’outil de la signalétique », « la catégorisation en cinq degrés d’appréciation de celle- ci symbolisé chacun par un pictogramme rond d’une couleur dédiée », ainsi que « la question de la programmation adaptée à chacune des catégories énoncées, entre autres recommandations ».
Il rappelle que depuis quelques années pourtant, le CNRA « multiplie alertes, rappels à l’ordre, mises en demeure et autres recommandations aux diffuseurs, rencontrant sur ces initiatives tout à la fois « compréhension » déclarée et « appui » du bout des lèvres, sans changements notables à hauteur des obligations des bénéficiaires de la concession de service public de l’Information ».
La rédaction