Dakarmidi – L’entraîneur s’en va comme l’homme a traversé ces deux saisons à la tête du PSG : avec classe, respect et passion pour son métier. Dans un entretien, Emery livrait une réflexion foisonnante sur la gestion d’une star comme Neymar, sur la façon dont il s’était adapté au projet parisien (avec certains renoncements parfois), sur le destin d’un club auquel il manque « ce but à la Bakero qui change ton destin ».
Une réflexion sur le football, le club et son métier d’entraîneur dénué de règlements de compte, même si. « Le coach qui va venir (sans doute l’Allemand Thomas tuchel) va voir que c’est un grand club, avec de grandes possibilités. Je suis ouvert pour aider », disait-il, le 27 avril dernier, au moment de confirmer un départ déjà acté depuis plusieurs semaines par sa direction.
Unai Emery s’en va sans ennemi. Jamais un entraîneur en France n’a refusé de lui serrer la main. Pendant deux ans, il s’est tenu à l’écart des polémiques, de la guerre des mots par micros ou journaux interposés. Même Jean-Michel Aulas n’a pas trouvé le début d’un « clash » avec lui et l’encensait même en janvier sur Twetter où on l’a connu plus acrimonieux.
Emery s’en va et laisse un football français qui n’en finit plus de compter les points dans cette guéguerre aussi stupide qu’irresponsable entre l’OL et l’OM, avec deux présidents en pyromanes en chef ( Jean-Michel Aulas et Jacques-Henri Eyraud) et un entraîneur (Rudi Garcia) pour souffler sur les braises.
La rédaction