Dakarmidi – On est tous confrontés à un moment de sa vie professionnelle, associative ou autre à la création d’un projet quel qu’il soit. On y investit du temps et de l’énergie… et au moment de son lancement, on a envie que le projet tienne ses promesses. Malheureusement, tel n’est pas le cas du fameux projet TANGUS.
L’on se rapelle que son lancement s’était fait en grande pompe mais le constat est amer aujourd’hui : Tangus est en faillite générale. Presque tous les points du projet, spécialisé dans la restauration rapide, sont fermés.
Il revient à dakarposte que ce projet de restauration devait générer 500 emplois. Que d’illusions!
Tout le personnel, resté plusieurs mois sans salaire, est en chômage et ne sait à quel saint se vouer.
Seulement, ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire TANGUS », un vrai scandale est étouffé dans l’oeuf. Par qui? Ses pièces maitresses bien évidemment.
Au banc des accusés sont assis Emile Elmalem et son associé Moustapha Sy, mais également le FONGIP dirigé par Doudou Kâ. Pourquoi cet investissement hasardeux dont les modalités et le financement restent à déterminer? Mystère et boule de gomme!
En tous les cas, de nombreuses zones d’ombre demeurent. « Le Fongip doit des explications au peuple pour ce projet sans études sérieuses » s’est offusqué un militant du parti au pouvoir. Qui nous apprend que l’un des patrons de ce « projet » en l’occurrence Moustapha Sy est le beau fils du Président de l’Assemblée Nationale, Moustapha Niass. « Vous aurez donc tout compris, notamment sur les facilités du financement et le pourquoi Sy n’est pas inquiété » lâche amer un ex employé de Tangus.
Nous avons cependant pu glaner que le « projet » Tangus a été financé par la CBAO pour un coût global de 2,5 milliards de F CFA. Garanti par le Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (FONGIP), il ressort que les 1,4 milliard de FCFA proviennent de la CBAO et le reste du financement a été décroché grâce à la garantie du FONGIP.
Nous y reviendrons amplement!
La redaction avec Dakarposte