Dakarmidi – Qualifiée de « mascarade » par certaines figures de l’opposition, l’élection présidentielle de l’Egypte n’a pas réservé de surprise. Archi-favori, Sissi avait pour seul adversaire Moussa Mostafa Moussa, un homme politique méconnu du grand public et partisan affiché du chef de l’État. Celui-ci a obtenu 2,92% des voix.
Élu avec 96,9% des voix en 2014, Sissi est arrivé au pouvoir un an après la destitution par l’armée, dont il était alors le chef, du président islamiste Mohamed Morsi, à la suite de manifestations massives contre ce dernier.
Artisan de la stabilité selon ses partisans, son régime est régulièrement pointé du doigt par les organisations nationales et internationales de défense des droits de l’Homme qui dénoncent des violations des libertés individuelles et la répression des opposants.
Selon JA, Abdel Fattah al-Sissi a été réélu pour un second mandat de quatre ans avec 97,08% des voix validées. Si près de 25 millions d’égyptiens on exprimé leur vote, plus de 92% des bulletins ont été validés, le reste ayant été rejeté comme non-conforme.
La participation des égyptiens reflète leur « foi dans la voie démocratique », s’est félicité M. Ibrahim avant d’annoncer sous les applaudissements la « victoire » d’Abdel Fattah al-Sissi. Les estimations annoncées depuis jeudi 29 mars 2018 par la presse d’Etat, au lendemain d’un scrutin de trois jours, donnaient déjà Sissi victorieux à plus de 90%. La réélection de Sissi ne faisait aucun doute. Depuis le début de la campagne, le chef de l’État est omniprésent à la télévision comme sur les affiches dans les rues.
La rédaction