Appel au PEUPLE
À TOUS LES SÉNÉGALAIS
Le moment est venu, pour moi, de prendre la parole, afin de m’adresser à vous, chères concitoyennes, chers concitoyens.
C’est en homme déçu, comme la plupart d’entre nous, dans la marche de notre pays, que je vous invite à partager avec moi, le fruit de mes analyses et réflexions.
Mes chers concitoyens, l’heure est grave !!!
Et au moment même où je prends conscience de l’ampleur de cet état de fait, s’impose à moi une série d’interrogations les unes plus douloureuses que les autres.
Se peut-il qu’on soit toujours condamné à vivre au travers du chemin précédemment tracé, bien loin, au-delà de nos pieux desseins ou de nos objectifs par le passé rondement ficelés ?
Oui, serons-nous toujours obligés à répéter que l’heure est grave ?
Quoique soutenir le contraire serait une grande aberration, car bien entendu, la situation est très grave.
Elle est sentencieusement périlleuse !
Au demeurant, il est à regretter que les leaders politiques de notre beau pays ont montré leurs limites.
Leur règne est caractérisé par l’incompétence et le pillage de nos ressources. Le constat peut être amer voire insane, pour nous Sénégalaises et Sénégalais, mais pas sans issue, fort heureusement, car l’espérance est toujours permise.
La République que nous aimons tant est en danger, car la nation est divisée.
Nos institutions ne sont plus en mesure de porter dignement le flambeau d’une République en marche.
Mais, nous ne devons pas avoir peur de l’avenir, face à cette déception qui nous anime.
Nous avons l’obligation de construire notre cher pays hors des querelles puériles de cette classe politique.
Notre République est née dans la souffrance, elle a grandi dans la douleur à cause de leurs divergences et de leurs luttes fratricides de positionnement.
Après 58 ans d’indépendance, il est de notre devoir moral, à nous, peuple uni, de renouer avec nos cultures : sources évidentes de notre prospérité et de notre épanouissement, donc, de notre bonheur.
Le conciliateur que je suis, veut vous faire oublier la période Senghor et Dia. Quel mauvais souvenir pour le peuple uni que nous sommes ! Je veux vous faire oublier les sombres pages entre Diouf et Wade, entre Wade et Idy, entre Wade et Macky.
Je veux arrêter les tensions nées des crises politiques aux allures de revanches et de règlements de comptes entre Macky et Karim, entre Macky et Khalifa.
Mon rôle est de faire avancer la République sans haine, sans rancœur, ni vengeance, dans la réconciliation d’avec notre histoire.
Je veux arrêter cette hémorragie, objet de toutes nos souffrances, et de notre retard dans bien des domaines.
Mes chers concitoyens, je puis vous assurer que j’ai mesuré l’ampleur d’une telle charge.
Mon engagement, ma détermination, et mon sens de l’écoute seront à la hauteur de vos attentes, qu’importe la sinuosité du chemin, qu’importe les péripéties, je me tiendrai à votre service avec respect, foi et humilité pour préserver le magnifique héritage de ceux-là qui ont fait l’histoire de notre cher pays.
La justice de notre pays est malade, car elle n’est plus rendue au nom du peuple, puisque prise en otage pour la survivance d’un régime en décadence.
J’ai été moi-même victime des excès et contradictions de ce même régime, mais grâce à Dieu, j’ai surmonté avec dignité cette épreuve. J’ai aujourd’hui pardonné, dépassé et surpassé cet événement de la vie, qui a beaucoup participé à mon combat pour la liberté, l’équité et l’égalité.
J’ai l’intime conviction que rien ne sera plus jamais comme avant, avec une justice véritablement indépendante, un pouvoir législatif au service exclusif du peuple et un pouvoir exécutif bien structuré et assaini.
Chers concitoyens, je vous appelle à l’union des cœurs, au retour des valeurs culturelles fondamentales comme stipulées dans le préambule de la constitution de notre pays. J’ai foi en cela, j’ai foi en l’article 37, un serment qui n’a pas encore reçu de la part des rares sénégalais qui l’ont prononcé, la valeur fondamentale qui doit lui être conférée.
Mes séjours dans les profondeurs du pays, m’ont attristé à plus d’un titre. La souffrance des sénégalais est sans appel, certains peinent à trouver le liquide précieux, d’autres rêvent encore d’électricité, au moment où nos agriculteurs, nos éleveurs et nos pêcheurs observent d’un œil impuissant le déclin de notre économie.
Notre système éducatif est devenu obsolète du fait d’un réel manque de volonté politique pendant que de braves femmes meurent encore en donnant la vie par défaut d’assistance.
Pour parer à tout cela, je mise sur l’optimisation de nos dépenses publiques, par conséquent, je propose à la place du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) et du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), une institution au service exclusif du peuple dénommée le Haut Conseil de la Solidarité Nationale (HC-SN), qui prendra en charge l’ensemble des besoins de nos populations.
Nous n’avons pas besoin de clan, de liquidation d’adversaires politiques et de chasse aux sorcières pour consolider un quelconque pouvoir, de surcroît, émanant de la souveraineté du peuple.
Vous conviendrez avec moi que l’heure est vraiment grave chers compatriotes, et nous nous devons de resserrer les rangs au profit d’un Sénégal fort. Et cela passera naturellement par un grand sursaut national dont j’incarnerai avec amour et soumission les devises.
La stigmatisation, et les autres formes de divisions ethniques, de disparités territoriales, d’inégalités sociales, de ségrégations et de différenciations spatiales doivent être bannies à jamais, afin que l’on puisse jouir de la cohésion sociale tant attendue, gage d’un épanouissement durable et d’un essor conséquent.
Je vous appelle chers concitoyens à œuvrer dans ce sens, cette cohésion doit souffler dans nos airs et être humée partout sur nos terres, et je suis prêt à tenir ce flambeau pour l’intérêt exclusif de la nation et ce serment est si sacré, qu’il doit être le pacte qui nous lie et nous engage tous.
» Chaque génération, doit, dans une relative opacité, trouver sa mission, la remplir ou la trahir » disait Fanon;
La mienne, je l’ai trouvée, je l’accepte et je la partage avec vous.
Je vous propose, chers concitoyens, une alternative solide, pour un Sénégal meilleur à travers la « Solidarité Triangulaire » dont je déclinerai très prochainement les contours.
En 2023, avec l’exploitation du pétrole et du gaz, tous les foyers sénégalais devront voir leurs conditions de vie nettement améliorées. Aussi, nous jetterons ensemble les bases de la première fusée que nous lancerons dans l’espace en 2035. Nous avons les ressources, l’intelligence et l’audace pour mener à bien ces projets si ambitieux, à la portée de notre pays.
Le Sénégal que nous bâtirons tous ensemble accordera une place privilégiée aux femmes.
Chez les jeunes, le CHÔMAGE sera déclaré ILLÉGAL car le cartable du premier emploi leur sera dédié au niveau d’un guichet national unique.
Notre économie sera soutenue par un mécanisme de science cognitive axé sur l’Intelligence Artificielle et Économique (IAE).
À nos vaillants émigrés, une banque FUTURISTE prendra en charge de manière rationnelle et globale l’ensemble de leurs préoccupations.
Nous voulons un autre Sénégal basé sur les valeurs authentiques qui ont marqué de manière indélébile l’histoire de notre pays.
Devrais-je rappeler à votre mémoire ces illustres prédécesseurs d’un leadership sénégalais reconnu, toujours jalousé, mais jamais égalé, et ce, dans tous les domaines.
Avons-nous le droit de trahir la mémoire de nos ainés ?
Notre défi est alors, d’assumer l’héritage des anciens, en réinventant un monde de respect, de solidarité, et de citoyenneté agissante, nourrie par un patriotisme authentique.
Voilà le terreau fertile où peuvent se formuler les réponses face aux défis de notre développement.
Le Sénégal en marche aura comme socle une Afrique forte, tournée vers l’unité avec comme unique objectif, la naissance d’une organisation sociale, politique, culturelle et économique, qui s’imposera comme puissance face au reste du monde.
Je vous tends la main, chères concitoyennes et chers concitoyens, cet acte symbolisera à la fois la fin d’un cauchemar et le début d’un espoir. Le Sénégal « AFRICAIN » de demain, c’est vous, c’est nous, un engagement patriotique pour tous, pour que vive enfin la République dont nous rêvons tant.
Vive la République
Vive le Sénégal
Vive l’Afrique
Sheikh Alassane Sène
Candidat à la présidentielle de 2019
Fondateur Mouvement Daj Dëpp