Dakarmidi – Mame Thierno Niang, ministre de l’Environnement et du Développement durable qui présidait, jeudi 28 mars, un atelier national de lancement de la phase d’extension du programme de développement des villes secondaires verts au Sénégal, a soutenu qu’une gestion environnementale intégrée et inclusive en faveur d’un développement harmonieux du territoire passe par la promotion de villes vertes durables et un changement de comportement des citoyen.
« Ce processus de développement de ville verte vise la transition vers un nouveau modèle de ville durable, résiliente, inclusive et prospère », a expliqué le ministre, ajoutant qu’il s’agit de construire une ville économe en ressources environnementales. Cette deuxième phase va concerner 10 villes: Touba, Ourossogui, Kidira, Cap Skiring, Dahra, Diaobé, Fatick, Mboro Sédhiou.
Le projet de ville verte repose sur la gestion durable des terres, le transport respectueux de l’environnement, la préservation des écosystèmes, la valorisation des déchets, la gestion préventive des inondations, des catastrophes naturelles entre autres. « Il s’agit de construire ensemble une ville économie en ressources environnementales qui offre une meilleure qualité de vie à ses populations, consommant moins d’espaces, moins d’eau moins d’énergie et produit moins de déchets », a expliqué Mame Thierno Dieng.
Le programme avait démarré avec trois villes pilotes notamment Tivaouane, Kolda et le pôle urbain de Diamniadio avec l’appui financier et technique de l’institut mondial pour la croissance verte. Il s’agit de formuler une stratégie de développement en ville verte et une feuille de route couvrant une période de 5 ans (2018-2022).
« Les campagnes et les villes sont très affectées du fait du réchauffement climatique, qui est une réalité. Cela appelle à un changement de comportement dans nos façons de faire, d’agir, des actions concertées et une approche éco systémique pour répondre aux multiples défis que posent l’urbanisation en termes de gestion des pollutions », a dit le ministre.
Selon l’Aps, la particularité de ces 10 villes sélectionnées est que les ressources naturelles limitées sont en voie de dégradation incessante en raison des effets du changement climatique. « Ce projet permettra d’apporter des solutions aux défis liés à l’urbanisation galopante tels que la promotion, d’un meilleur cadre de vie, de développement d’opportunités, de création d’emplois verts, l’accès aux différentes ressources d’énergie, à l’eau et à la valorisation des déchets, entre autres », a-t-il listé.
Ainsi, l’objectif visé pour l’extension de ce programme, est de maximiser les résultats atteints dans les trois villes pilotes de 2017. « Cela va assurer un impact à grande échelle des stratégies de développement urbain axées sur la croissance verte en vue de planifier des territoires résiliants et sobres en carbone », a dit Mame Thierno Dieng.
La rédaction