Malgré la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent, avec son corollaire de programmes, notamment axés sur les bourses familiales, la Couverture maladie universelle (Cmu), le Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc), le Sénégal, classé 51e sur 129 pays en développement par le classement de Bertelsmann, a encore beaucoup de chemin à parcourir dans la lutte contre la pauvreté.
Au même moment, plus de 750 milliards de F CFA sont utilisés pour un chemin de fer de moins de 50 km, 32 milliards investis pour la construction de l’arène nationale, 30 milliards pour réfectionner le building administratif, 21 milliards pour le centre de conférence Abdou Diouf, 80 milliards pour le budget de la présidence, 7 milliards pour le HCCT, 14 milliards de budget attribués á l’Assemblée Nationale, 9 milliards alloués au CESE, 60 milliards de fonds politiques attribués au Président de la République en 5 ans. En plus de cela, une multitude d’agences et de structures de l’État pour caser une clientèle politique. Plus de 80 ministres et ministres conseillers, 65 conseillers spéciaux et une dizaine d’ambassadeurs itinérants. En 6 ans le régime du Président Macky Sall a dépensé plus de 20 000 milliards de F CFA. Malgré tout cela, le Sénégal fait partie encore, selon l’indice de développement humain (IDH) des Nations Unies, des pays les plus pauvres de la planéte: 162ieme/188 pays.
Le gaspillage de nos deniers publics, le train de vie exorbitant de l’Etat, une injustice structurelle et une distribution inadéquate de nos ressources sont à l’origine de la pauvreté actuelle et de notre sous-développement. Et c’est de notre responsabilité historique de changer cette donne en 2019, incha Allah.
Babacar BA
Président Alternatives Citoyennes.