Dakarmidi – C’est dans la langue Hal Pulaar que le patron de Rewmi s’est attaqué de nouveau au Président de la République. L’ancien premier ministre a rayé Macky Sall en faisant allusion à l’endurance et au dépassement, reconnaissant que ce sont deux qualités inconnues du jargon du Chef de l’Etat. Idrissa Seck part toujours de la date fétiche du début de ses déboires, 2004. Comme quoi, le patron du Rewmi est aussi hanté par la vengeance qu’il veut infliger à celui qui était au cœur du complot qui l’a mis en prison.
« Togneha » celui qui ne fait pas outrage aux autres et « Yopetétako » celui qui ne se venge pas et qui ne cherche pas à écraser les gens, ces deux mots sont du dictionnaire Pulaar, que le leader du Rewmi, en fin communicant colle à Macky Sall. Idrissa Seck a décidément choisi de ne pas lâcher Macky Sall et son régime. Pour lui, « le Sénégal mérite un grand Président et non un homme qui joue avec les institutions, liquide ses adversaires politiques, ne respectant plus les fondamentaux de la République ».
Idrissa Seck en quête de la magistrature suprême, cherche à tout prix des soutiens pour cimenter son face à face avec le leader de L’Alliance pour la République (Apr). Et hier à Porokhane, il a dans son discours parlé du « Pape du Sopi » en le peignant cette fois-ci d’homme prestigieux mis au frais par le régime de Macky Sall. Une opération de charme assez surprenante !
L’ex Pm aura aussitôt oublié qu’il avait traité de spermatozoïde et de futur cadavre l’ex Président, Abdoulaye Wade, avec ses fameux enregistrements privés où il l’avait piégé dans leurs moments d’échanges les plus intimes. Cela est aussi indigne de la part d’un homme d’Etat.
Pour ces faits, on peut dire que Idrissa Seck ne peut pas être l’alternative. De même, dans sa quête de force pour attaquer le « Macky », il a jeté encore un regard du côté de Rebeuss pour bénéficier du soutien du maire de Dakar, Khalifa Sall, qui est à quelques pas d’une condamnation. Entre les trois fils de Wade (karim – Idy – Macky), la guerre continue, qui aura le dernier mot? Wade avait prédit que les libéraux feront 50 ans au pouvoir, à cogiter
La rédaction